Architecture / Concours

Ecole élémentaire du Manival, Saint-Nazaire-les-Eymes

Réhabilitation de l’école élémentaire du Manival et de ses espaces extérieurs  Concours non lauréat


Localisation : Saint-Nazaire-les-Eymes, Isère (38)
Maître d’ouvrage : Commune de Saint-Nazaire-les-Eymes
Type : Equipement éducatif
Date : 2023
Superficie : 1 000 m²
Coût des travaux : 1 900 000  € HT


A la fois modeste dans sa volumétrie et ambitieuse dans sa réhabilitation, notre architecture cherche à rendre hommage à son territoire en valorisant son patrimoine et ses ressources naturelles directes.

La réhabilitation est sobre et respectueuse de l’existant. Elle s’intègre en tant qu’addition positive et donne une cohérence architecturale à l’ensemble, grâce à l’utilisation de ressources locales à l’instar du bois des Alpes – scierie du Grésivaudan, matériaux à très faible impact carbone utilisé pour les nouveaux éléments créés.

La conception des bâtiments privilégie une démarche bioclimatique pour atteindre un double objectif, celui d’obtenir et conserver dans le temps les performances attendues de la RE 2020. Mais aussi d’assurer un confort visuel, acoustique et hygrothermique maximal aux usagers. La recherche d’une enveloppe thermique performante répond aux données programmatiques, par une isolation renforcée de la toiture, une isolation murale par l’extérieur y compris les pieds de mur pour limiter les ponts thermiques. Les «fenêtres habitées » induites par la surépaisseur de l’isolation par l’extérieur, viennent embellir les salles de classes, proposant un espace fonctionnel intégrant les nouveaux ouvrants et protections solaires modulables.

A l’extérieur, la forte végétalisation de la parcelle avec la mise en place de filtres végétaux en proximité des façades permet de limiter le rayonnement des matériaux et de maintenir en même temps la biodiversité. La cour principale devient une véritable cours oasis. Les surfaces perméables sont réduites au profit des espaces plantés, d’espaces en copeaux de bois et de jeux naturels.

 

Le mur « habité »

 

 

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