Réhabilitation et extension du restaurant scolaire Sidi Brahim à Grenoble.
Localisation : Grenoble, Isère (45)
Maître d’ouvrage : Ville de Grenoble
Equipe de maîtrise d’œuvre : VESSIERE (BE Structure), IN SITU (BE économiste), CLIMAT IC (BE Fluides), INGELEC (BE Electricité), CUISINE INGENIERIE (BE Cuisine)
Type : Equipement éducatif
Projet livré : 2017
Superficie : 369 m²
Coût des travaux : 570 000 €HT
Performances : RT2012
Le bâtiment neuf est traité comme un volume simple, à modénature contemporaine et toiture terrasse finition gravillonnée au regard des contraintes techniques.
Dans sa proportion verticale induite par la réhausse du garde-corps pour sécurisation de la toiture terrasse végétalisée initialement prévue avec des points d’ancrage, il identifie le volume de la salle de restauration. Des garde-corps plein sont ainsi intégrés dans le volume lui-même. Il sera alors traité comme une « boîte » concluant la séquence bâtiment Scolaire, revêtu de panneaux minéraux de type «Tectiva» ou équivalent esthétique et technique. Ainsi, le volume «Entré Primaire» avec l’effet de auvent vient se connecter en continuité de bati existant et restera dans les mêmes teintes blanc cassé / Silice.
Le volume du RdC est optimisé en termes de surfaces. Le local déchet se retrouve agrandi et en alignement complet avec le bâti existant. Seule l’entrée des primaires est en retrait avec l’escalier abrité.
Dans l’objectif de transformer cette partie du bâtiment en véritable façade urbaine, il nous semble nécessaire de lui donner une certaine perméabilité en créant des liens entre le bâtiment et la rue – venelle, entre la vie de l’école et celle dehors. Nous proposons un mur rideau mixte bois intérieur / alu extérieur avec des lignes directrices verticales en référence à la structure / portiques de la passerelle existante. Elle viendra éclairer naturellement et rythmer ce grand volume intérieur tout en permettant des interactions visuelles entre le dedans et le dehors. Elle dialoguera avec les ouvertures angulaires existantes qui pourront être retravaillées comme des cadrages «tableaux» sur la voie publique.